La tomate est une plante potagère cultivée pour son fruit?. Souvent mise à part du genre? Solanum (qui contient les pommes de terre, l’aubergine, etc.), sous le nom de genre Lycopersicon, il a réintégré les Solanum avec les autres Lycopersicon. Sous notre climat tempéré humide, la tomate est souvent victime de l’alternariose et surtout du même mildiou que la pomme de terre, l’ « algue » Phytophtora infestans. 2007 et 2008 ont été des années catastrophiques de ce point de vue [1]. Elle reste étonnamment le légume préféré des jardiniers, devant la laitue et les haricots filets? [2]. Le choix de variétés résistantes ou précoces n’exclue pas le besoin de traitements contraignants… et empoisonnants. Il est prudent de réserver une ou quelques variétés de tomates cerises — et autres petits calibres — dont au moins une partie des fruits saura murir avant destruction. Récoltées 7 à 12 semaines après le semis, les tomates seront utilisées dans les 3-5 jours après la récolte [3].
Rapidement adoptée en Europe du sud, la tomate a souvent repris le rôle les jus de viandes de la cuisine médiévale italienne.
Les variétés à gros fruits sont plus longues à murir et peu propices à prospérer dans nos régions. Paradoxalement, l’aneth serait bénéfique au tomatier contrairement au fenouil qui inhiberait sa croissance alors que ces deux espèces? sont très proches.