L’un des petits arbres les plus utiles en haie mais il a été un temps « interdit », accusé de faciliter la propagation du feu bactérien dans les vergers. Il est apprécié dans les haies pour sa floraison et… ses épines?. L’aubépine monogyne? doit son nom au style? unique de la fleur? même si on peut parfois observer des corymbes? (« bouquets ») ou des fleurs à un ou deux styles (en minorité) sont mélangées. Certains exemplaires non cultivés ont les fleurs qui rosissent à maturité, d’autres, non.
Les cenelles (fruits?) sont utilisables pour fabriquer des boissons alcoolisées ou des confitures [1]. Elles pouvaient aussi être réduites en farine — comme les fruits de l’églantier — en période de disette. Bourgeons?, très jeunes feuilles? et fleurs sont à mettre dans les salades.
La floraison de l’aubépine est le signe de l’arrivée définitive du printemps dont les prémisses étaient le floraison du prunellier.
Parmi les parasites? les plus communs, on peut citer :
— la lyde du poirier (Neurotoma saltuum ou Neurotoma flaviventris) un hyménoptère à fausses-chenilles qui consomme le feuillage ;
— les chenilles urticantes du bombyx cul-brun (Euproctis chrysorrhoea) qui s’attaque aussi au feuillage.