Le chanvre est dioïque^? à l’origine mais l’agriculture a sélectionné des variétés monoïque^? plus productives en graines et en fibres. Il s’agit, en effet, d’une plante industrielle longtemps importante : cordes, textile (dont les voiles de marine), papier..., chènevis (graines comestibles) pour quasiment disparaitre vers les années 1950.

Après une production anecdotique pour des papiers spéciaux (cigarette, billets de banque, papier bible) ou l’huile, les années 2000 le redécouvre pour l’écoconstruction notamment (béton de chanvre, isolation). Dans la rotation des cultures, il vient donc avant le blé, comme la betterave, la chicorée... sans avoir besoin de traitements particuliers. Les agriculteurs sont toutefois soumis à diverses autorisation et divers contrôles (notamment à la floraison) sur la qualité et la destination de la culture.

En Belgique, le taux de THC — substance aux propriétés psychotropes — sur matière sèche doit être inférieur ou égal à 0,2 % contre 1 à 10 % pour les variétés « stupéfiantes » [1].