Le sapin pectiné? est souvent planté en parc hors de ses régions d’origine où il vit en peuplements forestiers (Vosges, Pyrénées [1]...). Il redoute la sécheresse estivale mais moins les sols pauvres, du moment que l’atmosphère reste humide. Comme le hêtre, avec lequel il se partage parfois les montagnes, les jeunes plants ont besoin d’ombre pour démarrer leur croissance. Les sapins poussant au voisinage de cette dernière essence résistent mieux à la sécheresse selon des recherches effectuées en Forêt Noire.
Son miel (miel de miellat) est recherché.
Les bourgeons? sont utilisés pour faire de la confiture. La floraison est souvent décalée entre cônes? (inflorescences?) mâles et femelles. Les fruits?, également cônes, dressés, ne se trouvent que sur l’arbre? où ils partent en morceaux à partir de la fin septembre, sans tomber à terre. Pour les graines, il faut donc cueillir les cônes ou ramasser les graines dispersées à terre par le vent.
Le sapin peut accueillir du gui — à fruits jaunâtre — sur ses branches. Il peut aussi être sujet d’attaques : le chaudron du sapin et le balai de sorcière (dus à un champignon faisant partie des « rouilles » et y complétant son cycle d’avec ses hôtes alternant les stellaires et céraistes de la famille? des caryophyllacées), le scolyte curvidenté (Pityokteines curvidens), le charançon du sapin (Pissodes piceae), …