❦ médicinale

Les propriétés médicinales ou thérapeutiques de certaines plantes sont indiquées ici. La difficulté est de donner une liste de propriétés communes aux données recensées auprès de divers auteurs. Nous nous sommes inspirés de trois énumérations qui nous semblent de bonne qualité :

• un « Lexique des propriétés médicinales employées », in Olivier Escuder, Plantes médicinales mode d’emploi (Ulmer, 2007), p. 20-21 ;
• in Loïc Girre, Les Plantes et les médicaments : l’origine végétale de nos médicaments (Delachaux et Niestlé, 2001) ;
• « vocabulaire » in J.-C. Rameau, Dominique Mansion, G. Dumé, et al., Flore forestière française : guide écologique illustré : 1, plaines et collines (IDF, 2005), p. 31-55.

Si l’herboristerie existe toujours en Belgique, par exemple, elle a disparu en France. Il n’y a plus, dans ce dernier pays, de prescription possible et plus, officiellement, de personnes compétentes. L’enseignement a été supprimé en 1941, semble-t-il sous la pression de l’industrie pharmaceutique notamment allemande. L’ironie est qu’en Allemagne, l’enseignement de la phytothérapie n’a pas disparu et un médecin peut encore vous y prescrire un traitement à bases de « simples ». Une autre page recense la liste des « plantes médicinales » autorisées à la vente en dehors des pharmacies [1].

Cependant, les plantes sont toujours récoltées, y compris en France pour le commerce des tisaneries et de l’herboristerie et pour l’industrie pharmaceutique. Une page de ce site signale justement des plantes médicamenteuses dont des extraits sont incorporés à des médicaments, ce qui les distingue des « simples » dont l’usage est de ne pas rentrer dans des compositions complexes.

Les plantes peuvent avoir des propriétés contradictoires comme être à la fois sédatives et stimulantes ; attention donc aux adeptes de l’automédication. Sur l’usage de telle ou telle préparation et son opportunité, l’avis du médecin est souhaitable.